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La Voie 
des Chevaux

De merveilleux alliés de retour à soi

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L'Éclaireuse
de
Potentiels
.

Cheval Whisperer

Dans le monde du cheval, nombreux passionnés assument préférer la compagnie des animaux à celle des humains.

Je peux tout à fait entendre cela dans la mesure ou l'animal n'est pas doté des outils permettant le jugement, le mensonge, la perversion, le dénigrement et surtout qui lui permettraient d'être autre chose qu'un animal. Il est donc authentique, il n'a pas le choix.

Naturellement, l'animal est régi par des instincts de survie (se nourrir, se protéger, vivre ensemble, se reproduire) pour permettre la continuité de l'espèce. Il est, comme nous, équipé d'une psyché comprenant les pensées, le système d'analyse, les émotions, l'égo aussi appelé système d'identification (oui ils ont des fonctions qu'on leur attribue et qui leur collent à la peau) et des sentiments qui a l'état naturel sont peu activés au profit de la survie. 

Ce qui nous différencie des animaux réside dans notre conscience.

Ce qui fait de l'espèce humaine une espèce animale plus élaborée est sa capacité à percevoir le monde depuis un espace qu'il va choisir de remplir soit de sa psyché (son identité terrestre dualiste, limitée et conditionnée) soit d'une conscience supérieure de lui-même  aussi appelée le Soi : notre Moi Supérieur, la conscience divine, notre lumière, du Dieu que nous sommes, notre grandeur éternelle, peut importe le nom que l'on lui donne. 

Ainsi, parce que l'humain a le choix d'incarner autre chose que ce qu'il est véritablement (ce qu'on nomme le libre arbitre) et que de ce fait il peut faire preuve de torsions psychiques contrairement à l'animal (à l'état naturel en vérité car nos animaux domestiques peuvent porter tout cela pour nous malgré eux), il peut être dans l'abus, le jugement, la culpabilité, la honte, la dépression, la violence gratuite, etc. 

Ainsi, je pourrais assumer de dire, que les humains préfèrent largement un miroir réfléchissant bienveillant (l'animal) à un miroir grossissant (un autre humain) et je le comprends.

Je vais préciser que je fais bien la distinction entre l'animal sauvage et l'animal domestique.

Leur système est, certes, initialement régi par l'instinct de survie, seulement les animaux domestiques offrent leur système aux humains qui vivent autour d'eux. Ils font clairement le "sacrifice" de faire passer la relation avec l'humain avant leur propre survie et la survie de l'espèce.

Les animaux domestiques sont là pour combler nos carences les plus profondes, nous servir de ressources et d'outil d'évolution et ne nous sentons pas coupables de cela, ils le choisissent. En échange nous les nourrissons, les hébergeons, les soignons et... les aimons.

Seulement leur miroir projette une belle image de nous ou du moins une image suffisamment aimable pour que nous arrivions à la supporter. Même lorsqu'il met en évidence nos insécurités, nos doutes ou même certaines de nos blessures non libérées, nous avons de la joie à l'idée de passer du temps à leurs côtés. Ils nous accueillent tels que nous sommes et font de leur mieux pour nous comprendre et nous faire plaisir. Ils sont majoritairement dans une "mise au service" des humains qui les entourent en s'oubliant eux-mêmes et ils nous aident à nous découvrir dans un dévouement total.

Nous avons donc au cœur de la relation à nos animaux un outil de compensation et aussi d'évolution. 

L'animal peut nous apprendre à voir ce qui est resté obscur en nous, il met en évidence ce qui est bien trop difficile d'aller sentir dans notre système parce qu'en vérité nous sommes terrorisés et nous n'en avons même pas conscience la plupart du temps (comme en témoigne les amnésies traumatiques par exemple). Le processus du déni est parfois si grand, que le désalignement est au départ impossible à reconnaître tellement nous avons pu nous éloigner de nous même. 

Décoder le comportement de vos animaux, leur santé, leurs accidents de vie, leur état émotionnel est une source immense de retour à soi. Mettre du sens sur les grands traits de leur vie et surtout sur ce que cela génère en nous est un support de conscience et d'évolution inouï. 

Aussi, lorsque notre animal va mal, il s'agit dans un premier temps de lui offrir tous les soins allopathiques sous la supervision d'un vétérinaire bien sûr. Le travail de conscience n'enlève rien aux gestes élémentaires de bon sens. Toutefois, l'information vibratoire que contient cet évènement est un cadeau offert à votre conscience. Au delà d'une explication environnementale ou contextuelle, le sens profond de la manifestation de ce "trouble" est toujours un message à délivrer pour être libéré. Le cheval n'a pas cette capacité volontaire de libération, c'est à l'humain de le faire pour lui.  

Mais au delà même de la guérison de l'animal qui semblerait une finalité pour son propriétaire, le processus concerne fondamentalement l'humain avec qui il partage sa vie. 

 

Les systèmes de l'humain et de son animal sont en résonnance.

Par conséquent en libérant l'écho que la pathologie de l'animal génère en nous, nous avons la clé de sa guérison.

Notre animal s'offre entièrement à nous, même dans la maladie, pour nous montrer la voie de notre croissance. 

Il s'abandonne inconditionnellement à la relation. C'est ce que nous appelons L'Amour.

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